Banner

Que faire à Hoang Su Phi en mars : l’éveil secret des montagnes du Nord

Au cœur du Nord-Est du Vietnam, là où les montagnes se dressent fièrement contre le ciel et où les rizières épousent les courbes des vallées profondes, se cache une destination encore méconnue : Hoang Su Phi en mars. Ce mois-là, la nature s’éveille tout doucement, les villages retrouvent leur agitation discrète, et les premiers signes du printemps se font sentir dans l’air pur et vif des hauteurs.

Partir à Hoang Su Phi en mars, c’est faire le choix d’un Vietnam authentique, loin des circuits touristiques classiques, où chaque rencontre, chaque sentier, chaque repas partagé raconte une histoire. Vous êtes tenté par cette expérience rare ? Suivez-nous dans cette exploration sensible d’un territoire qui, en mars, offre mille visages et autant d’émotions.

1. Pourquoi choisir Hoang Su Phi en mars ?

Le mois de mars marque une transition douce entre l’hiver rigoureux et la saison chaude et humide. À Hoang Su Phi en mars, les températures commencent à grimper doucement, oscillant entre 13°C le matin et 23°C l’après-midi. Les brumes du matin enveloppent les montagnes d’un voile poétique, tandis que les journées sont généralement claires, parfaites pour les randonnées.

Mais ce qui rend Hoang Su Phi en mars si spécial, c’est la sensation de renouveau. La terre commence à se réchauffer, les jeunes pousses apparaissent sur les rizières encore en jachère, et les fleurs sauvages colorent les sentiers de notes pastel. Le calme règne, comme si le monde retenait son souffle avant le grand élan de la saison des pluies.

2. Une immersion dans la culture des ethnies locales

Hoang Su Phi est le foyer de nombreuses minorités ethniques, dont les H’mong, les Dao rouges, les Nungs, les Tays ou encore les La Chi. En mars, les villages sont paisibles, les habitants vaquent à leurs activités agricoles ou artisanales, et l’on peut facilement entrer en contact avec eux dans une atmosphère détendue.

Voyager à Hoang Su Phi en mars, c’est l’occasion de partager un repas dans une maison à base du sol traditionnelle en bois, où les saveurs locales sont sublimées par les légumes du jardin et les herbes sauvages de la montagne, d'observer la fabrication du brocart, encore tissé à la main selon des techniques ancestrales et de participer aux premiers travaux préparatoires de la saison rizicole, comme l’entretien des digues ou le nettoyage des terrasses.

Les échanges sont sincères, les regards sont francs, et malgré la barrière de la langue, une complicité naturelle s’installe.

3. Randonnées aux paysages fabuleux des lieux insolites

Même si les rizières ne sont pas encore inondées ni verdoyantes comme en septembre, Hoang Su Phi en mars offre un décor de montagnes austères, de vallées profondes et de hameaux perchés, qui ravissent les randonneurs amateurs.

Voici quelques idées d’itinéraires accessibles en mars :

De Nam Hong à Nam Khoa, en passant par les villages des Dao rouges, avec vue plongeante sur les rizières en gradins encore en sommeil, les vallées, les villages ethniques lointains et les bambouserais.

Ascension vers le mont Chieu Lau Thi, le deuxième plus haut sommet de la région (2 402 m), pour un lever de soleil inoubliable sur une mer de nuages.

Ascension vers le mont Tay Con Linh, le plus haut sommet de la région, pour la découverte de sa faune et sa flore diverses.

Balade dans la vallée de Thong Nguyen, où la végétation commence à bourgeonner, les ethnies Dao rouge sont en habits traditionnels très colorés et les enfants rient en courant dans les ruelles de terre battue.

Le climat en mars est particulièrement adapté à la marche : il ne fait pas trop chaud, ni trop humide, avec une lumière douce idéale pour la photographie.

4. L’art de vivre dans les homestays de montagne

Dormir dans une maison d'hôtel ou chez Hoang Su Phi Lodge à Hoang Su Phi en mars, c’est découvrir le vrai sens de l’hospitalité vietnamienne. Les familles locales vous ouvrent leurs portes avec simplicité, et le confort, bien que rudimentaire, est compensé par la chaleur humaine et la qualité des échanges.

Ce qui rend l’expérience unique :

Un feu de bois allumé dès la tombée du jour, autour duquel on partage du thé vert ou du repas accompagné du ruou ngo ou alcool de maïs local.

Des plats mijotés lentement, comme le porc aux feuilles de thé ou le tofu maison servi avec des légumes de saison.

Des nuits calmes, sous la moustiquaire, bercées par le silence des montagnes et les sons lointains de la nature.

En mars, les hébergements sont rarement complets, ce qui permet une immersion plus profonde et intime.

5. Les fêtes et rituels du mois de mars

Bien que mars ne soit pas un mois festif majeur, Hoang Su Phi en mars conserve des rituels traditionnels fascinants liés au renouveau agricole et au culte des ancêtres.

Parmi ceux-ci :

Les offrandes de printemps dans les maisons des Dao rouges, pour remercier les esprits de la terre et solliciter leur protection pour la nouvelle saison.

Les premières cérémonies de semences, où les anciens bénissent les champs avec des gestes symboliques.

Les jeux traditionnels des enfants, qui retrouvent les chemins de l’école après le Têt, souvent vêtu de leurs plus beaux habits.

Ces moments discrets, loin du folklore commercial, témoignent d’un lien fort entre l’homme, la terre et les forces invisibles de la nature.

6. Conseils utiles pour une escapade réussie à Hoang Su Phi en mars

Avant de partir à la découverte à pied de Hoang Su Phi en mars, voici quelques recommandations utiles :

Vêtements : prévoyez des couches chaudes pour les matinées fraîches, mais aussi des habits légers pour l’après-midi. Une veste coupe-vent et des chaussures de randonnée sont indispensables.

Transport : la région étant isolée, il est préférable de passer par une agence locale ou un chauffeur privé depuis Ha Giang ou Hanoi.

Connexion : la 4G est limitée dans certaines zones reculées. Préparez vos cartes hors ligne et profitez de la déconnexion.

Langue : peu d’habitants parlent anglais ou français. Quelques mots de vietnamien ou le recours à un guide local peuvent faire toute la différence.

7. Un tourisme respectueux et durable

Visiter Hoang Su Phi en mars, c’est aussi poser la question du respect de l’environnement et des cultures locales. La région reste fragile, tant sur le plan écologique que social.

Voici quelques gestes simples pour voyager de façon responsable :

Acheter de l’artisanat local directement aux producteurs plutôt que dans les magasins et boutiques dans grandes villes urbaines.

Refuser les plastiques à usage unique en préférant les gourdes et sacs en tissu.

Participer à des activités organisées par des communautés locales, où l’argent dépensé bénéficie directement aux familles.

Ce type de tourisme soutient les économies rurales tout en préservant l’authenticité de la région.

 

Conclusion

En mars, Hoang Su Phi ne brille pas encore de tous ses feux. Mais c’est justement cette discrétion, cette lente montée vers la vie, qui en fait tout le charme et un Hoang Su Phi secret à portée des pas. Vous n’y trouverez pas les rizières dorées des magazines, mais bien un Vietnam intime, profondément humain, enraciné dans ses traditions.

Hoang Su Phi en mars, c’est une invitation à ralentir, à regarder, à écouter. À partager des sourires vrais, à marcher en silence dans la brume, à se laisser émouvoir par un bol de riz fumant ou un chant qui s’élève d’une vallée.

Alors, si vous cherchez un voyage différent, un moment suspendu dans le temps, Hoang Su Phi en mars vous tend les bras. Osez la rencontre.

 

Cequi vous intéresse : 

=> Combien de jours pour faire du trek à Hoang Su Phi ?


Commentaires

Avez- vous besoin d'autres renseignements ? Veuillez laisser vos commentaires ici.

Envie d’un voyage sur mesure au Vietnam, au Laos et/ou au Cambodge?

Créez votre propre voyage et demandez un devis gratuit sans engagement

Bonjour

Avez- vous une question particulière ? Des envies de voyage à partager ? N'hésitez pas à discuter avec un de nos experts en voyage qui est disponible 24/7

Écrire un message
Support