Partir au Vietnam, c’est comme ouvrir un nouveau livre d’aventures où chaque page révèle une surprise, une senteur nouvelle, un sourire inattendu. Ce récit de voyage au Vietnam retrace mon parcours de trois semaines à travers un pays qui ne laisse personne indifférent. De Hanoï aux rizières du Nord, en passant par les trésors impériaux de Hué, la douceur de Hoi An et l’effervescence de Saïgon, je vous emmène avec moi dans une immersion totale, authentique, parfois troublante, toujours touchante.
1. Hanoï : premières impressions dans le tumulte envoûtant
Mon récit de voyage au Vietnam débute à Hanoï, capitale au charme suranné. Le premier choc est sensoriel : klaxons incessants, odeurs de bouillon de phở, chaleur moite… et pourtant, une étrange harmonie dans ce chaos apparent. Le vieux quartier m’aspire dans ses ruelles labyrinthiques, entre vendeurs ambulants et temples discrets. Je goûte mon premier cà phê trứng (café à l’œuf), observant la vie locale comme on admire un ballet improvisé.
Dans chaque coin de rue à Hanoi, une scène se joue : une partie d’échecs sur le trottoir, des rires d’enfants en uniforme scolaire, des mamies pliées en deux portant des paniers pleins de légumes frais. Ce premier contact avec la vie vietnamienne me fascine autant qu’il m’interpelle. Ici, tout semble vivant, vibrant, intensément humain.
2. Sapa et les ethnies du Nord : le Vietnam des montagnes
Le train de nuit pour Lào Cai me secoue comme un rappel : ce récit de voyage au Vietnam ne sera pas de tout repos. À l’arrivée, un minibus m’emmène jusqu’à Sapa, perchée dans les montagnes embrumées. Très vite, je laisse la ville derrière moi pour entamer un trek vers les villages Hmong et Dao rouges.
Les paysages sont saisissants : des rizières en terrasse à perte de vue, des torrents chantants, des sentiers escarpés qui serpentent entre les collines. Mais ce sont surtout les rencontres qui marquent : Giàng, ma guide Hmong de 26 ans, m’ouvre les portes de sa maison en bois, me fait goûter le rượu ngô (alcool de maïs) et me raconte son quotidien, entre tradition et modernité.
Passer une nuit chez une famille locale dans une maison sur pilotis, à écouter les grillons et les histoires de famille, me rappelle que le vrai luxe du voyage réside souvent dans la simplicité. Mon récit de voyage au Vietnam prend ici une dimension humaine, profonde, presque spirituelle.
3. Baie d’Ha Long : rêve d’eau et de brume
Après les montagnes, cap sur la mer. La baie d’Ha Long, joyau inscrit au patrimoine mondial, ne déçoit pas. Embarqué sur une jonque traditionnelle, je me laisse porter par le silence des flots. Les pitons karstiques jaillissent de l’eau comme des sentinelles endormies.
Le matin, la brume enveloppe le décor d’un voile mystérieux. Le soir, les étoiles se reflètent sur l’eau calme. Ce moment suspendu dans mon récit de voyage au Vietnam me rappelle l’importance de ralentir, de contempler. Nager dans une crique déserte, déguster des crevettes grillées sur le pont, apprendre à pagayer en kayak dans une grotte secrète : tout semble irréel.
4. Hué : sur les traces des empereurs
L’avion m’emmène vers le centre du Vietnam. Hué m’accueille avec ses parfums de fleurs et son passé glorieux. La cité impériale, bien que partiellement en ruines, conserve une majesté poignante. Les tombeaux royaux des empereurs Nguyễn, disséminés autour de la ville, sont autant de témoignages d’un raffinement unique.
Je découvre aussi une autre facette de Hué : celle de la gastronomie fine. Mon récit de voyage au Vietnam ne serait pas complet sans évoquer les bánh bèo, ces petites bouchées de riz garnies de petites crevettes séchées, ou encore le bún bò Huế, relevé et parfumé. Ici, tout est une question d’équilibre et d’élégance.
5. Hoi An : lanternes, poésie et douceur de vivre
À quelques heures de route, Hoi An me fait changer de tempo. Ancienne cité portuaire, elle offre un cadre paisible, presque hors du temps. Les maisons jaunes aux volets bleu pastel, les ruelles bordées de bougainvilliers, les lanternes qui s’illuminent le soir venu… L’atmosphère est magique.
Je prends un cours de cuisine au bord d’un ruisseau, visite les ateliers d’artisans et fais faire un costume sur mesure en une journée. Mon récit de voyage au Vietnam trouve ici une respiration romantique. Je flâne à vélo entre les rizières, m’arrête dans un café pour écrire, contemple les pêcheurs sur la rivière romantique de Thu Bon au coucher du soleil.
6. Le Haut Plateau du Centre du Vietnam
Loin des circuits classiques, je choisis de m’aventurer dans les hauts plateaux. À Buon Me Thuot, capitale du café vietnamien, je découvre un autre visage du pays : plus secret, plus rude aussi. Les villages Êđê, avec leurs longues maisons de bois sculpté, me plongent dans un univers où les traditions animistes perdurent.
Mon hôte, Y Le, me fait visiter les plantations de café, m’invite à une cérémonie de gong et me raconte les légendes de son peuple. Ce passage dans mon récit de voyage au Vietnam me confronte à la diversité ethnique du pays, à sa richesse souvent méconnue. Ici, pas de wifi, mais une connexion authentique avec la terre et les hommes.
7. Delta du Mékong
Le contraste est saisissant en arrivant dans le delta du Mékong. Tout est plus large, plus lent, plus nourricier et l'abondance tranquille du Sud. Les marchés flottants de Cai Rang ou Phong Dien sont un festival de couleurs, d’odeurs, de cris joyeux. Les barques se croisent, se frôlent, se hèlent : une chorégraphie bien rodée.
Je dors dans un homestay au bord d’un canal, entouré de cocotiers et de vergers. On me sert un poisson à oreilles d’éléphant grillé, accompagné de fines herbes et de feuilles de riz. Je visite des ateliers de bonbons au lait de coco, traverse des ponts de singe branlants et discute avec des enfants curieux de mon accent français.
Dans ce sud généreux, mon récit de voyage au Vietnam s’achève sur une note de douceur.
8. Saïgon ou Ho Chi Minh Ville
Ho Chi Minh-Ville, plus connue sous son ancien nom Saïgon, m’offre un dernier tourbillon d’énergie et c'est le dernier souffle d'un voyage dense. Gratte-ciel et pagodes, marchés bruyants et cafés design se côtoient dans un joyeux désordre. Je visite le musée des vestiges de guerre, les tunnels de Cu Chi, la poste centrale conçue par Gustave Eiffel.
Mais ce sont les petits moments qui me restent : un dernier bánh mì dégusté sur un trottoir, une conversation impromptue avec un mototaxi, un adieu ému à ce pays qui m’a tant donné. Mon récit de voyage au Vietnam se ferme ici, mais le souvenir, lui, reste ouvert pour longtemps.
Ce que le Vietnam m’a appris
En trois semaines, j’ai traversé un pays multiple, complexe, parfois déroutant, mais toujours sincère. Ce récit de voyage au Vietnam n’est pas une suite de lieux à cocher sur une carte. C’est une ode à la lenteur, à la curiosité, à la rencontre.
Le Vietnam m’a appris :
Que la beauté réside dans l’imparfait et le quotidien.
Que le silence peut être plus parlant qu’un long discours.
Que les frontières ne sont rien face à un sourire partagé.
Et surtout, que chaque voyage est une invitation à redéfinir ce que l’on croit connaître du monde… et de soi-même.
Cet articl peut être utile pour votre prochain voyage
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